Médaille Herzberg de l’ACP 2024 : Julie Hlavacek-Larrondo

Lëa-Kim Châteauneuf

Julie Hlavacek-Larrondo, membre du Centre de recherche en astrophysique du Québec, s’est mérité la médaille Herzberg 2024 de L’Association canadienne des physiciens et physiciennes (ACP) en reconnaissance de son rôle de chef de file dans l’étude des trous noirs supermassifs dans les amas galactiques, et de l’utilisation novatrice de l’intelligence artificielle (IA) dans l’analyse de quantités massives de données astrophysiques.

La médaille Herzberg de l’ACP reconnaît les réalisations importantes d’un physicien ou d’une physicienne canadienne en début de carrière dans n’importe quel domaine de recherche. La médaille Herzberg de l’ACP a été créée en 1970.

Julie Hlavacek-Larrondo est une autorité mondialement reconnue dans l’exploration des trous noirs les plus massifs. Elle est professeure agrégée au département de physique de l’Université de Montréal, membre du Centre de recherche en astrophysique du Québec et elle est titulaire de la prestigieuse Chaire de recherche du Canada en astrophysique observationnelle des trous noirs. Après avoir obtenu son baccalauréat et sa maîtrise à l’Université de Montréal, Julie Hlavacek-Larrondo a poursuivi son doctorat en astrophysique à l’Université de Cambridge, en Angleterre, puis a obtenu une prestigieuse bourse postdoctorale à l’Université Stanford, aux États-Unis, en tant que boursière Einstein de la NASA.

L’objectif principal de Julie Hlavacek-Larrondo est d’étudier les caractéristiques et l’impact des trous noirs les plus massifs et les plus influents du cosmos, en mettant l’accent sur leur rôle dans le façonnement des propriétés galactiques à travers les époques cosmiques. Cette recherche constitue une pierre angulaire essentielle pour faire progresser notre compréhension de la formation et de la progression des galaxies à travers le temps.

Outre une multitude de récompenses et de bourses de recherche tout au long de sa carrière, Julie Hlavacek-Larrondo a constamment obtenu du temps d’observation sur certains des télescopes les plus renommés au monde. Elle a publié plus de 80 articles dans des revues de premier plan et a été invitée à présenter ses recherches lors de plus de 70 conférences et départements universitaires dans le monde entier. Elle est aussi une fervente défenderesse de la diversité et a joué un rôle essentiel en cofondant Parité sciences, une initiative pionnière qui vise à atteindre la parité hommes-femmes dans les domaines de la physique, de l’informatique et des mathématiques dans toute la province de Québec).

À propos du Centre de recherche en astrophysique du Québec

Le Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ) regroupe tous les astrophysiciens du Québec. Près de 150 personnes, dont une cinquantaine de chercheurs et leurs étudiants provenant de l’Université de Montréal, de McGill University, de l’Université Laval, de Bishop’s University, du Cégep de Sherbrooke, du Collège de Bois-de-Boulogne et de quelques autres établissements collaborateurs font partie du regroupement. Le CRAQ est sous la direction de David Lafrenière de l’Université de Montréal. Le CRAQ est un des regroupements stratégiques financés par Le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT).

Contact pour les médias

Frédérique Baron
Centre de recherche en astrophysique du Québec
frederique.baron@umontreal.ca
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