Cinq chercheurs du CRAQ voient leurs demandes d’utilisation retenues pour inaugurer le télescope spatial « James-Webb »

csm_20210412_james-webb_3e683a1434BLes projets des chercheurs du Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ) font partie la liste des 286 demandes de temps d’observation retenues pour la première année d’exploitation du télescope. Premier représentant de la nouvelle génération de télescopes spatiaux, capable notamment de recueillir des images dans l’infrarouge, le télescope James-Webb (JWST) est « l’observatoire spatial le plus puissant et le plus complexe à ce jour », selon l’Agence spatiale canadienne. Il sera lancé le 31 octobre prochain à bord de la fusée Ariane 5.

 

 

Les projets des chercheurs du CRAQ sont les suivants :

  • Loïc Albert, attaché de recherche à l’Université de Montréal (UdeM) scrutera 20 étoiles de type « naine brune », une classe d’objets à mi-chemin entre les planètes géantes, comme Jupiter, et les étoiles, afin de leur trouver des « compagnons », soit des objets qui graviteraient autour.
  • Olivia Lim, étudiante au doctorat en physique sous la direction de René Doyon à l’UdeM, pointera le télescope spatial en direction de l’étoile Trappist-1, située à 39 années-lumière de la Terre. Dotée d’un système comptant des planètes de dimension semblable à celle de la Terre, cette cible présente des caractéristiques intéressantes pour ceux qui cherchent des signes de vie extraterrestre.
  • Stefan Pelletier, étudiant au doctorat en physique sous la direction de Björn Benneke à l’UdeM, s’intéresse aux planètes géantes chaudes à l’extérieur du système solaire. La cible de son projet est la planète WASP-127b, une planète située à 522 années-lumière de la Terre. Les nouvelles observations pourraient permettre de détecter la présence de molécules carbonées dans son atmosphère.
  • Lisa Dang, étudiante au doctorat en physique sous la direction de de Nicolas Cowan à l’Université McGill, propose d’observer la planète K2-141b, une planète si chaude qu’on y retrouve un océan de magma à sa surface et les nuages sont composés de vapeur de roche.
  • James Sikora, chercheur postdoctoral sous la supervision de Jason Rowe à l’Université Bishop’s, étudiera la structure de l’atmosphère et des nuages de la planète HD80606b afin de mieux comprendre les phénomènes météorologiques sur ce monde lointain.

Le CRAQ félicite nos jeunes chercheurs pour ces projets excitants.

Source :

Robert Lamontagne
Centre de recherche en astrophysique du Québec
robert.lamontagne@umontreal.ca