L'effet de la contamination moléculaire sur la caractérisation des propriétés physiques du nuage moléculaire d'Orion A
Simon Coudé
Université de Montréal
L'émission thermique issue de la poussière interstellaire froide nous permet de sonder les propriété physiques, telles que la température et la densité, à l'intérieur des environnements de formation d'étoile. L'astronomie sous-millimétrique en particulier nous offre une fenêtre unique sur la dynamique des nuages moléculaires géants. Je présenterai des observations continues à 450 et 850 µm (SCUBA-2), spectroscopiques (HARP) et polarimétriques (POL-2) prises au télescope James Clerk Maxwell du nuage moléculaire d'Orion A. Je couvrirai en particulier l'importance de prendre en compte la contamination de raies moléculaires, comme celle du 12CO J=3-2, lorsque des observations à 850 µm sont utilisées pour dériver la température et l'émissivité des grains de poussière dans cette pouponnière stellaire typique. La présence d'écoulements moléculaires provenant de jeunes protoétoiles peut mener à une sous-estimation significative de l'indice spectral d'émissivité dans les régions moins denses des nuages moléculaires géants. Finalement, je placerai ces résultats dans le contexte d'une étude plus large de la dynamique et du magnétisme dans les régions de formation d'étoile de la ceinture de Gould.
Date: Jeudi, le 20 octobre 2016 Heure: 11:30 Lieu: Université de Montréal Pavillon Roger-Gaudry, Local D-460 Contact: Pierre Bastien