Simulations du magnétisme solaire à petite échelle et de ses interactions, et implications pour la dynamo solaire
Kim Thibault
Université de Montréal
La simulation du magnétisme solaire présente plusieurs défis, lun deux étant la vaste gamme déchelles de flux, de temps et despace impliquées, qui couvre de cinq à six ordres de grandeur. Les interactions entre les concentrations magnétiques ne sont pas linéaires, ce qui complique le problème. Par nécessité, on modélise le magnétisme photosphérique solaire en deux dimensions de façon à couvrir toutes les échelles observables, par la méthode Monte Carlo. Deux échelles en particulier attirent notre attention : la plus petite observable, celle des tubes de flux, et la plus grande, celle des taches solaires. Trois régimes de simulation sont analysés : linjection de flux magnétique aux petites échelles seulement; linjection aux grandes échelles seulement; et linjection aux deux échelles. On constate dans nos simulations que la croissance des échelles intermédiaires de flux photosphérique du Soleil réussit à se produire avec linjection aux extrêmes de flux. Ce résultat inattendu a des conséquences sur lexplication de lorigine de la dynamo solaire qui seront abordés lors de ma conférence.
Date: Jeudi, le 22 novembre 2012 Heure: 11:30 Lieu: Université de Montréal Pavillon Roger-Gaudry, local D-460 Contact: Paul Charbonneau