Des étoiles aux planètes extrasolaires
France Allard
Centre de Recherche en Astrophysique de Lyon
Les étoiles de très faible masse ou naines rouges sont les plus nombreuses de l'Univers, c'est-à-dire qu'elles comptent pour près de 80% du budget des étoiles des galaxies. Elles sont donc les hôtes de la plupart des systèmes planétaires extrasolaires. Mais leurs atmosphères, dominées par l'hydrogène moléculaire, le dioxyde de carbone, la vapeur d'eau ou encore l'oxyde de titane et de vanadium, et leurs propriétés spectrales ont pourtant été des plus difficiles à comprendre et à modeler précisément. De plus, la découverte des naines brunes, extension naturelle de la séquence principale stellaire aux masses intermédiaires entre étoiles et planètes, a amené avec elle la découverte de la formation de nuages de poussière (corrundum, forstérite, enstatite, etc.) dans ces atmosphères. Cependant, les modèles d'atmosphères ont bien progressé depuis les modèles de transfert classique 1D aux simulations d'hydrodynamique radiatif d'aujourd'hui. Depuis la découverte des premières naines brunes et exoplanètes appelées Jupiters chauds par leur proximité à l'étoile et à la veille de la mise au télescope des nouvelles caméras avec spectrographe à intégrale de champs, je fais le point sur notre capacité actuelle à interpréter les résultats observationnels.
Date: Mardi, le 1 mars 2011 Heure: 15:30 Lieu: Université Laval Pavillon Alexandre-Vachon, local 3624 Contact: Serge Pinault