Trois nouveaux professeurs se joignent au CRAQ
Le Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ) accueille trois nouveaux professeurs d’astrophysique. Hsin Cynthia Chang, Adrian Liu et Jonathan Sievers se sont joints au groupe d’astrophysique de l’Université McGill, en aout 2018.
Hsin Cynthia Chiang, est professeure agrégée. Elle est titulaire d’un baccalauréat en physique de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign (2002) et d’un doctorat de Caltech (2009). Elle a été boursière postdoctorale Dicke à l’Université de Princeton. Elle a également passé un an à la station Amundsen-Scott, au Pôle sud, en tant que scientifique hivernal. De 2013 à 2018, elle était maitre de conférence à l’Université du KwaZulu-Natal à Durban en Afrique du Sud.
Ses travaux de recherche portent sur la cosmologie d’observation, plus spécifiquement les mesures à haute précision de l’émission à 21 cm de l’hydrogène neutre et les anisotropies de température et de polarisation du rayonnement cosmologique de fond. Elle s’intéresse aussi au développement d’instruments et à l’analyse de données tant d’observatoires terrestres, à bord de ballons ou de satellites.
Adrian Liu est professeur adjoint. Il a obtenu un baccalauréat en physique de l’Université de Princeton, en 2006, et complété un doctorat au MIT, en 2012. De 2012 à 2018, il a complété un premier stage postdoctoral à titre de BCCP Fellow à UC Berkeley et un deuxième à titre de Hubble Fellow à la même institution.
Adrian Liu axe ses recherches sur la création de la plus grande carte tridimensionnelle de l’Univers. Il se concentre sur l’aube cosmique, période durant laquelle les premières étoiles et les premières galaxies se sont formées sous l’effet de la concentration de la matière. Pour ce faire, il s’emploie à cartographier la répartition des atomes d’hydrogène neutre, omniprésents dans l’espace et émetteurs de faibles ondes radio, au moyen d’observations effectuées par de gros radiotélescopes.
Jonathan Sievers est professeur adjoint. Il a obtenu des baccalauréats en physique et en mathématiques et une mineure en musique au MIT en 1997. Par la suite, il a entrepris un doctorat en astronomie à Caltech. À la suite de ses études postdoctorales à titre de boursier de l’Institut canadien d’astrophysique théorique, il a été chercheur agrégé à l’Université de Princeton pendant deux ans. De 2013 à 2018, il a occupé un poste de professeur de recherche à l’Université du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud, où il a piloté la mise sur pied d’un imposant réseau de télescopes appelé HIRAX. Ce projet de collaboration internationale, auquel participent 25 établissements, a pour but de cartographier le ciel vu de l’hémisphère Sud, tout comme le projet CHIME cartographie le ciel vu de l’hémisphère Nord.
L’arrivée de Jonathan Sievers à McGill, à titre de titulaire de la Chaire de recherche Canada 150 en cosmologie théorique et observationnelle, contribuera à cimenter les liens de collaboration qui existent entre les scientifiques du projet CHIME et ceux du projet HIRAX. Le professeur Sievers est également reconnu comme chef de file dans l’étude des amas de galaxies – de vastes regroupements de galaxies retenues les unes aux autres par la force gravitationnelle. Il est en outre l’un des auteurs principaux d’un article fondamental paru en 2015 dans la revue Nature, qui portait sur le phénomène cosmique mystérieux des sursauts radio rapides découverts récemment.